Comédie douce amère sur un phénomène contemporain, mais peu médiatisé : le chômage de cadres. Une critique sans concession (Livres-hebdo n° 341)

Comme dans le premier tome, dix-neuf Ardennais racontent leur guerre. Ils ont aussi été interviewés par Philippe Carrozza, auteur de 1940-1945, Ils m’ont volé mes plus belles années, paru en 2012. Dans ce second tome, on découvrira cinq témoignages inédits de la province de Liège, cinq autres de la province de Namur, six de la province de Luxembourg, deux des Ardennes françaises et un autre de l’Ardenne grand-ducale. Des récits émouvants détaillant la vie dans le maquis, dans les camps; la Campagne des dix-huit jours; mais aussi comment on se débrouillait pour survivre sous l’occupation. Louis Pasterger, de Stavelot était garde frontière; Alexandre Lejeune, de Lierneux a été prisonnier en Allemagne. Le Liégeois José de Coppin était dans l’Armée secrète à Erezée; Roland Titeux avec les maquisards de Sugny; Daniel Mathy, d’Oignies-en-Thiérache a combattu jusqu’au pont de Remagen. Albert Hannuzet était dans l’Armée blanche à Couvin; le Français Roland Briffaut a connu le maquis du Banel, près de Florenville et le Givetois Paulin Garrez a combattu dans les chars avec le colonel de Gaulle. Aloyse Poull, le Grand-Ducal, a été enrôlé de force dans la Wehrmacht, etc. Les villes et villages ardennais suivants sont évoqués dans ce 2° tome: Stavelot, Cul-des-Sarts, Lierneux, Liège, Erezée, Sprimont, Sugny, Vresse-sur-Semois, Viroinval, Oignies-en-Thiérache, Gedinne, Louette-Saint-Denis, Couvin, Chimay, Ciney, Houyet, Mesnil-Eglise, Fenffe, Regné, Bihain, Vielsalm, Marche-en-Famenne, Herbeumont, Saint-Médard, Gouvy, Paliseul, Daverdisse, Malmedy, Williers (France), Gespunsart (France), Givet (France) et Urspel (Clervaux) au Grand-Duché.