Il est rare que le sujet de cette rubrique n'ait aucune actualité brûlante. Mais qui a besoin d'actualité quand on travaille au quotidien pour le label Third Man qui, en 2009, lorsque l'industrie du disque était moribonde, a débarqué avec ce slogan : "Votre platine n'est pas morte" ?

A l'occasion de la sortie du documentaire "Bad Reputation", l'Américaine, en transit à Roissy, raconte les péripéties d'une vie de rockeuse.

Artiste solo depuis peu, l'homme du Blues Explosion et de Boss Hog évoque ici ses glorieux souvenirs, en compagnie de Bob Bert, complice de Pussy Galore retrouvé.

A la simple écoute du nouveau single du trio, on leur avait déjà pardonné sa pause de neuf longues années. On ignorait alors que cette ballade à fleur de peau annonçait un cinquième album dans la même lignée, tour à tour hypnotique, grave ou dansant, aussi difficile à ranger dans une niche que ses auteurs.

Après quelques atermoiements, le premier album solo de l'Américaine sort enfin, huit ans après la séparation de Sonic Youth et les disques des projets Body/Head et Glitterbust.

Après avoir chanté les hits, épaulé par son nouveau groupe au nom approprié, Jon Spencer revient avec "Spencer Gets It Light". Une rafale de morceaux parcourus de ce mélange d'énergie maniaque et d'étrangeté propre au New-Yorkais.

Son dernier album solo, "Tropical Gothclub", est sorti fin 2022, mais quand Dean Fertita vient livrer la liste de ses disques à lui, il et en tournée avec les Queens Of The Stone Age. Une de ses multiples poursuites musicales.