Tourné un an avant le Nosferatu de Murnau, Häxan, que l'on peut considérer comme l'un des tous premiers films d'horreur, constitue l'une des oeuvres les plus importantes du cinéma muet en même temps qu'un magnifique plaidoyer contre le puritanisme et les obscurantismes de tous bords. Dans l'esprit de Jérôme Bosch et de Goya, le réalisateur opère avec humour une reconstitution hallucinante des aberrations médiévales en matière de sorcellerie, de sabbats et de procès à tortures. Mais surtout, il dénonce les méthodes utilisées par les inquisiteurs pour mener leur impitoyable chasse aux sorcières. En mêlant l'observation réaliste la plus scrupuleuse à la représentation de l'hystérie religieuse de ces temps obscurs Christensen organise de main de maître un foisonnement d'images gothiques qui concourent à faire de ce film un grand moment de cinéma.

David Gray, un jeune homme fasciné par l'occulte, se rend par hasard dans un petit village où les phénomènes étranges se multiplient et où un vieil homme demande à David de protéger ses deux filles menacées par un vampire...

Gertrud, ancienne chanteuse connue quitte son mari car celui-ci est plus intéressé par sa carrière politique que par elle. Commence alors pour Gertrud une quête, celle d'un amour idéal, total et sans concessions...

Le vieux pasteur Absalon a épousé de force la jeune Anna, sans doute pour protéger celle-ci d'une accusation de sorcellerie. Lorsque Martin, le fils d'Absalon revient chez son père, il tombe éperdument amoureux d'Anna...

La femme d'un père de famille tyrannique qui l'exploite finit par quitter la maison pour se reposer à la campagne. La vieille nourrice du mari va alors entreprendre de changer les choses et, peu à peu, préparer le retour de la femme...