Dans cet écrit, les auteurs portent un regard nouveau sur la vieillesse en montrant qu'elle vaut la peine d'être vécue malgré les problèmes qu'elle rencontre ou qu'elle pose. Ils expriment leur refus d'accepter l'inacceptable dans le traitement social et médicosocial de la vieillesse.

Spécialisé dans l'approche sociologique du handicap et de la vieillesse, l'auteur évoque la maladie d'Alzheimer comme symbole d'un mal sociétal illustrant les travers de la société dans ses rapports avec les personnes âgées : perturbation du langage, difficulté à établir des relations, etc.

Des professionnels de la santé évoquent la difficulté de vieillir en couple et la souffrance que cela peut engendrer, à travers des témoignages. Ils examinent le rôle et la place des soignants et du personnel médico-social dans la prise en charge des situations de maltraitance conjugale et familiale, et les solutions à apporter. Electre 2015

Le sociologue et le philosophe s'interrogent sur les fondements explicatifs du vieillissement et sur l'ambivalence du concept du bien vieillir. D'une part, il importe à la personne âgée de redevenir ce qu'elle n'est plus, sans pouvoir y réussir vraiment, et d'autre part, tout est mis en oeuvre pour son asservissement. Le message porté ainsi par la société est contradictoire. ©Electre 2018

Les visites à nos proches âgés, qu'ils vivent à leur domicile ou en établissement, ne sont pas un divertissement, mais une manifestation privilégiée de la sociabilité humaine. La suppression puis la restriction des visites, pendant la pandémie, a généré chez les uns un sentiment d'abandon, chez les autres, de la culpabilité, chez tous des souffrances dont l'intensité a nourri révolte, ressentiment, et, chez les personnes âgées, résignation, tristesse, chagrin.