Cet album de Daniil Trifonov capture l'essence de la musique de Chopin et dessine son influence à travers les ouvres de cinq autres compositeurs : Grieg, Mompou, Schumann, Tchaïkovsky et Barber. (Electre)

Deutsche Grammophon présente le tout premier enregistrement orchestral réalisé au Pierre Boulez Saal à Berlin, sous la baguette du Maestro Daniel Barenboim. Lectures de maturité des quatre symphonies de Brahms, elles ont été enregistrés avec la Staatskapelle Berlin en octobre 2017. (Electre)

Le célèbre diptyque Cavalleria rusticana de Mascagni et Pagliacci de Leoncavallo, dans l'interprétation légendaire de 1965 par Herbert von Karajan, est un joyau du catalogue DG. (Electre)

La célèbre lecture de Claudio Abbado du Barbier de Séville réalisée en 1971 vient célébrer le 150e anniversaire de la disparition de Rossini, avec l'Orchestre Symphonique de Londres, Teresa Berganza en Rosina, Luigi Alva en Lindoro et Hermann Prey. L'enregistrement présenté en CD et Blu-Ray est accompagné d'un DVD de la production de l'opéra captée à La Scala la même année et avec la même distribution. (Electre)

Surnommé "le viking de la 6e avenue", le compositeur américain Louis Thomas Hardin, alias Moondog, a laissé une oeuvre inclassable, mêlant contrepoint, jazz et séduction pop. Pionnier visionnaire et prolifique du minimalisme américain, Moondog est un compositeur culte mais encore trop méconnu du grand public français. A travers ce disque, Katia Labèque entourée des trois musiciens qui forment Triple Sun (David Chalmin, Massimo Pupillo et Raphaël Séguinier) lui rendent un bel hommage, tour à tour fidèles aux partitions, comme en témoigne l'interprétation au piano solo To a sea horse, ou diablement libres lorsqu'ils choisissent d'alterner entre mode majeur et mineur sur Bird's lament. L'occasion de découvrir ou de redécouvrir une musique encore trop rarement jouée. (Electre)

Deutsche Grammophon présente un double album en hommage à Krzysztof Penderecki réunissant de nombreuses ouvres du compositeur, avec le concours d'Anne-Sophie Mutter. En effet, son nom est étroitement associé à celui de Penderecki qui lui a dédié sa Sonate pour violon n°2 par admiration pour ses talents d'interprète, comme l'ont fait beaucoup d'autres compositeurs contemporains. On retrouve notamment La Follia pour violon seul, le Duo concertante pour violon et contrebasse (avec Roman Patkoló), la Sonate N°2 pour violon et piano (avec Lambert Orkis) et Metamorphosen, concerto pour violon N°2, sous la direction du compositeur lui-même. (Electre)

L'interprétation de Víkingur ?lafsson du répertoire baroque est limpide, moderne et d'une beauté envoûtante. Dans son propre style, Víkingur saisit parfaitement Bach comme un maître de l'équilibre dont la musique est la combinaison idéale de l'émotion et de l'intellect, de la mélodie chantante et du contrepoint sculpté. (Electre)

Lors de son 70ème anniversaire, Léonard Bernstein a invité Krystian Zimerman pour venir jouer ensemble la Symphonie n°2, "The age of anxiety". Leonard Benrstein, ravi par cette performance, lui a fait promettre de venir la jouer pour son centième anniversaire. C'est pour cette raison que, plus de trente ans après, il l'a joué pour le 100e anniversaire de Bernstein, en juin 2018 à Berlin. L'enregistrement marque également la fin d'une époque, la dernière apparition de Sir Simon Rattle avec le Berliner Philharmoniker en tant que chef attitré de l'orchestre en juin 2018 ainsi que la célébration d'un partenariat artistique glorieux avec Zimerman qui a déjà donné lieu à des enregistrements très acclamés de concertos pour piano de Brahms et Lutoslawski. (Electre)

Daniil Trifonov entame le cycle des très virtuoses concertos pour piano de Serge Rachmaninov, enregistré avec Yannick Nézet-Séguin à la tête du Philadelphia Orchestra, orchestre étroitement associé avec le compositeur et sa musique. En effet, Rachmaninov lui-même avait enregistré ses concertos avec le Philadelphia Orchestra il y a plus de 80 ans. Départ, le premier volet du voyage intitulé, réunit les concertos n°2 et 4, aux côtés de transcriptions pour piano seul de la Partita en mi majeur de J.S. Bach. (Electre)

Retour à Bach : après l'immense succès de Johann Sebastian Bach (2018), Vikingur ?lafsson a enregistré les monumentales Variations Goldberg du compositeur, disponibles sous forme dun CD digipack et d'un double vinyle. Le livret d'accompagnement comprend un essai captivant et approfondi dans lequel le pianiste discute de l'oeuvre et de son histoire. Il évoque également les décisions qu'il a dû prendre en studio pour créer une version définitive d'une oeuvre qu'il rêvait d'enregistrer depuis 25 ans. « Pour moi, en tout cas, le génie des Variations Goldberg ne réside pas dans le général, mais dans le spécifique. Au fur et à mesure que chaque variation se déploie, on doit être entièrement saisi par son drame et son affect individuels, entraîné dans son propre petit microcosme merveilleux et rempli de la joie de le découvrir » déclare ?lafsson.

Intitulée "Richard Strauss inconnu", la présente édition explore des oeuvres rares et méconnues du compositeur. Les enregistrements ici réunis sont parus à l'origine sur le label Koch dans la série Der unbekannte Strauss, primée de nombreux prix. Très recherchés, ils font un retour bienvenu au catalogue sous l'étiquette Deutsche Grammophon, tous dirigés par Karl Anton Rickenbacher, chef d'orchestre autrichien et straussien dévoué, à la tête d'orchestres étroitement liés au répertoire : l'orchestre Wilde Gung'l de Munich (dont Richard Strauss était membre), l'Orchestre symphonique de la Radiodiffusion bavaroise, et les Bamberger Symphoniker.

Près de vingt ans se sont écoulés depuis qu'Hélène Grimaud, pianiste de renommée internationale, à la fois concertiste et chambriste, a rencontré pour la première fois les Chants silencieux de Valentin Silvestrov. L'artiste a enfin trouvé un partenaire pour interpréter ces chansons en la personne du jeune baryton Konstantin Krimmel. Le cycle Silent Songs, écrit entre 1974 et 1977 sur des textes de poètes classiques, marque un chapitre important de la vie créative du compositeur ukrainien Valentin Silvestrov. La controverse qu'il a suscitée continue de faire rage aujourd'hui. Ce qui était exceptionnel dans cette pièce, ce n'était pas tant sa longueur (une durée de deux heures sans pause) mais plus sa structure 'traditionnelle' et le fait que celle-ci émanait de la plume de l'un des principaux représentants de ''l'avant-garde soviétique'' de l'époque.

Deutsche Grammophon est fier de présenter le nouvel album de Vikingur Olafsson, l'un des artistes classiques les plus acclamés de notre époque. Le pianiste virtuose Islandais dévoile son nouveau projet passionnant qui se penche sur le côté sombre de Mozart et de ses contemporains. Deux d'entre eux, Carl Philipp Emanuel Bach (1714-1788) et Joseph Haydn (1732-1809), étaient étroitement liés à Mozart, tant sur le plan musical que spirituel. Les deux autres, Baldassare Galuppi (1706-1785) et Domenico Cimarosa (1749-1801), étaient plus éloignés, sans liens directs significatifs avec Mozart, mais appartenaient au même ensemble musical du XVIIIe siècle. Comme à son habitude, Vikingur Olafsson s'approprie et élève ces grandes ouvres avec le talent, la liberté et l'enthousiasme qui lui sont propres.

L'opéra Serse est l'un des plus populaires du compositeur allemand. Ecrit pour un castrat, il est ici interprété sur scène par des mezzo-sopranos ou, plus rarement, par des contreténors. Au disque, Franco Fagioli est le premier contreténor à revêtir ce rôle. Adulé pour son album studio consacré à Händel, et surtout pour son interprétation de l'air Ombra mai fu, Fagioli offre aujourd'hui un enregistrement entier de l'ouvre et livre une prestation haendélienne à mi-chemin entre tragique et comique. (Electre)