Fuyant la vie civilisée, Hermann Ritter quitte l'Autriche pour s'installer dans le grand nord et y mener une vie de trappeur. Son épouse, Christiane, parfaite ménagère des années 1930 décide un peu plus tard de le rejoindre, malgré les nombreux avis défavorables. C'est ainsi que l'été de 1933, elle débarque sur les côtes du Spitzberg, une île de l'Arctique, pour vivre dans une pauvre cabane de neuf mètres carrés, isolée sur une terre déserte et hostile. Après l'angoisse des premiers jours, elle fait l'expérience indélébile d'un quotidien intense, entre extase et survie. Sur cette terre aux paysages fantastiques, elle découvre la chasse au phoque, affronte seule le froid polaire et la violence des tempêtes et se prépare à l'hiver et son interminable nuit... Progressivement, elle développe une véritable relation de tendresse avec cette nature capricieuse qui orchestre chaque instant de la vie et offre parfois le spectacle d'une aurore boréale ou d'une famille d'ours polaires.

Le récit envoûtant d'une aventurière dans une cabane près du pôle Nord...Rien ne prédisposait Christiane Ritter à tout quitter pour vivre un an dans l'Arctique, sur les côtes glaciales du Spitzberg. En 1934, alors qu'elle mène une vie confortable en Autriche, elle décide de rejoindre son mari qui a adopté la rude existence des trappeurs. Débarquée sur une terre déserte et hostile, avec pour seul refuge une pauvre hutte et quelques vivres, Christiane découvre un quotidien intense, entre extase et survie. Bientôt, le choc et l'angoisse des premiers jours laissent place à la contemplation, à l'immersion dans une nature sauvage, quasi lunaire, à la rencontre des êtres qui la peuplent. Un récit lumineux, devenu un classique du genre en Allemagne et en Autriche, traduit dans sept langues.Christiane Ritter, née en 1897, est une artiste peintre et une autrice autrichienne. Elle avait coutume de dire que chacun devrait passer une année dans l'Arctique « pour comprendre ce qui est important dans la vie, et ce qui ne l'est pas ». Elle est décédée en 2000 à l'âge de 103 ans.

Né à Sarrebruck, ville de province allemande, fils d'une riche famille bourgeoise, Max Ophuls allait réussir à devenir le type même de l'aimable nonchalance à la viennoise et du charme spirituel à la parisienne.