Second volume d''une trilogie annoncée, après le remarqué Modinha en 2006. Paul Motian y remplace Bill Stewart dans un répertoire cette fois presque entièrement original : le seul standard demeure ici le légendaire mais rarement revisité All blues, en ouverture duquel le ronflement de l''ostinato de Peacock est un vrai bonheur. Avec une telle rythmique, Marc Copland parvient une fois encore à imposer un mode d''échange sonore où se distendent les rapports harmoniques et les codes rythmiques habituels du trio de jazz.(V.Cotro/Jazz Magazine n°586)

Accompagné de ses fidèles partenaires Gary Peacock et Jack DeJohnette, le pianiste survole comme à son habitude quelques grands classiques du Great American Songbook. (Electre)

Enregistré le 10 juillet 1964, c'est LE disque d'Ayler à avoir avant tous les autres. Celui du chant, de l'extase et du cri, celui par lequel tout commence et où tout finit, l'un des cinq albums de jazz essentiels à emmener sur l'île déserte. Ici en versions remastérisées, les deux variations de Ghosts, Spirits et The Wizard.

En 1965, le réalisateur canadien Michael Snow rassembla les musiciens les plus radicaux du free pour improviser librement sur les images de son court-métrage. Les imprécations proprement paroxystiques du ténor d'Ayler survolent le chaos primal, artistiquement désorganisé, à la façon d'un prêche visionnaire et sacré. On dit que la 'walking woman' qui donna le titre du film, fut inspirée par le personnage de Carla Bley.