L'autorité redevient à la mode, mais l'obéissance, qui est pourtant son corollaire obligé, reste mal vue. Nous avons tendance à l'assimiler à de la soumission. Or Daniel Marcelli nous montre qu'on se soumet à un pouvoir, mais qu'on adhère à une autorité. Et si la soumission s'obtient par la contrainte ou par la séduction, l'obéissance ne peut s'établir que sur un rapport de confiance. Tandis que la soumission détruit, l'obéissance nous permet de nous construire. L'auteur s'appuie sur des cas concrets pour nous rappeler opportunément que l'apprentissage de l'obéissance, nécessaire pendant l'enfance, mène à l'indispensable liberté de désobéir à l'âge adulte. Il apporte ainsi une réflexion nouvelle sur un sujet très actuel.Daniel Marcelli est pédopsychiatre, auteur de nombreux essais.

Pour aider les adolescents à sortir de la délinquance, l'association Seuil propose des marches sur 2.000 km dans un pays étranger, en toutes saisons. Accompagné d'un adulte, chaque jeune a ainsi la possibilité de devenir acteur de sa propre réinsertion. Des spécialistes de l'adolescence, des éducateurs, psychologues et adolescents témoignent de cette méthode.

Une étude de la construction identitaire des adolescents, qui met en exergue les difficultés engendrées par la liberté de choisir accordée très tôt aux enfants. Les spécialistes examinent particulièrement les questions d'identité de sexe et de genre se manifestant à la puberté. ©Electre 2024

Un retour au doudou de Winnicott permet d'interroger les usages et dérives des nouveaux objets transitionnels, comme l'iPhone, que les enfants et les adolescents utilisent pour pallier un sentiment d'absence et de séparation. ©Electre 2016

Dans nos sociétés démocratiques et individualistes, la séduction a remplacé la contrainte dans le cadre politique, social ou éducatif. Mais le pouvoir obtenu par la séduction est fragilisé car celle-ci n'engage plus la reconnaissance d'une autorité. Un essai à la frontière de la psychologie de l'enfant et de la psychopathologie de la vie quotidienne.

Cette synthèse expose les modèles de compréhension de l'adolescence, puis aborde la pathologie : conduites centrées sur l'agir, le corps, la sexualité. Elle aborde les états anxieux, de dépendance, d'anorexie mentale, de tentatives de suicide, de phobies scolaires, etc. Cette édition met à jour l'épidémiologie des conduites, le problème de l'agir et du passage à l'acte, les nouvelles dépendances.

A partir de questions posées par des lycéens autour d'une quinzaine de thèmes (amour, sexualité, préjugés, ennui, autorité, mal-être, etc.), l'auteur, pédopsychiatre, propose des réponses en se référant à son expérience. Ces textes permettront au lecteur adolescent de réfléchir, de se réconforter tout en prenant de la distance.

Nourrie sur des entretiens avec des professionnels de l'école maternelle et sur des années de pratique auprès des enfants et de leurs parents, cet essai explique les raisons de la violence chez les enfants de 3 à 6 ans. Existe-t-il une violence nécessaire au développement psychique de l'enfant ? Quelle réponse doit y être apportée ? Comment prévenir les situations de violence physique ?

Présentation et analyse des états limites : psychopathologie, diagnostic, pronostic et traitement. De la découverte du syndrome au début du traitement, ils permettent de développer le concept d'un ensemble psychopathologique controversé, à la lumière des théories psychanalytiques contemporaines des relations d'objet. ©Electre 2023

Cette synthèse expose les modèles de compréhension de l'adolescence, puis aborde la pathologie : les conduites centrées sur l'agir, le corps, la sexualité. Traite d'états anxieux, de dépendance, d'anorexie mentale, de tentatives de suicide, de phobies scolaires, etc. Edition augmentée d'approches thérapeutiques actualisées, de données chiffrées récentes et de nouvelles descriptions cliniques.

L'ouvrage présente une analyse des états limites : psychopathologie, diagnostic, pronostic et traitement. De la découverte du syndrome au début du traitement, ils permettent de développer le concept d'un ensemble psychopathologique controversé, à la lumière des théories psychanalytiques contemporaines des relations d'objet. ©Electre 2016

« J'ai la rage ! » : ce nouveau signe de ralliement des adolescents et jeunes adultes - là où jadis l'enragé était mis à l'écart - traduit son besoin exacerbé de reconnaissance: il pousse chaque individu à donner le meilleur de lui-même et soutient sa créativité. Mais hélas cette rage peut aussi se transformer en force aveuglément destructrice.Entre créer ou détruire, ce moment de basculement témoigne de la vulnérabilité du sujet: comment faire pour que cette rage trouve un chemin positif, devienne un moteur d'épanouissement ?Daniel Marcelli, pédopsychiatre, connaît bien cette détresse des adolescents qui se sentent incompris. Ils ont besoin d'une approbation, d'une écoute attentive et durable. Mais autour d'eux rodent des séducteurs en tout genre, habiles à attiser leur rage et à la transformer en haine de l'autre. Il faut donc ne pas se fermer les yeux, savoir repérer les signes inquiétants et réagir de manière appropriée à chaque âge: autant de repères précieux que le lecteur pourra trouver dans cet ouvrage.

Les auteurs retracent les débuts des Cafés des parents, qui à l'instar des cafés philo, permettent à des personnes de se rencontrer sur des sujets précis afin de discuter de leurs interrogations avec des pairs. Cette étude s'intéresse tout particulièrement aux avantages qu'y trouvent les parents qui préfèrent ces dialogues horizontaux à la consultation d'institutions ou d'experts.

Jadis, les plus jeunes obéissaient aux anciens. Aujourd'hui, la famille se conforme aux diktats de l'enfant. D'où nous vient cette conception de l'enfant roi ? Ne s'agit-il pas d'une construction idéologique, celle d'un individu au potentiel déjà inscrit dans son patrimoine génétique, au service duquel les parents, les éducateurs, la société dans son ensemble doivent se mettre, si ce n'est se soumettre ? L'autorité qu'il s'agit, dit-on, de restaurer doit être fondée sur la confiance et l'échange, et passer par la reconnaissance de la dépendance de l'enfant vis-à-vis des adultes. Ce principe fondamental de la vie sociale est trop souvent nié. Mais comment l'articuler avec les exigences actuelles de démocratie et d'épanouissement de l'individu ? Dépassant les débats convenus sur l'enfant roi, Daniel Marcelli nous propose une nouvelle conception de l'autorité. Un livre foisonnant de pistes et d'arguments, qui bat en brèche le « politiquement correct ».

La question du sens est au coeur de l'adolescence : donner un sens à sa vie peut conduire à des engagements forts, citoyens, religieux, artistiques. Les auteurs analysent les multiples raisons, individuelles et sociales, qui peuvent inciter un jeune à se tourner vers un engagement radical violent et s'interrogent sur les manières d'accompagner les parents et les professionnels face à ces dérives. ©Electre 2016

Cette synthèse expose les modèles de compréhension de l'adolescence, puis aborde la pathologie afférente : conduites centrées sur l'agir, le corps, la sexualité. Elle aborde les états anxieux, de dépendance, d'anorexie mentale, de tentatives de suicide, de phobies scolaires, etc. Cette édition comprend de nouveaux thèmes comme les hauts potentiels, les scarifications ou la radicalisation. ©Electre 2018

Une analyse sur la surveillance parentale via les technologies numériques. L'auteur propose des outils de réflexion pour aider les parents à gérer l'usage des TICs au sein de la famille, en s'appuyant sur la parole d'enfants, d'adolescents et de jeunes adultes.

Les contributions analysent l'impact qu'ont les animaux sur le développement cognitif, sensoriel, psychomoteur, affectif et relationnel des enfants. ©Electre 2017

Une nouvelle vision du comportement des adolescents d'aujourd'hui. Pour l'auteur, psychiatre et psychanalyste, les adolescents qui ont été des enfants au centre du monde ne sont plus dans le registre de la culpabilité lié à la problématique oedipienne, mais plutôt dans le registre de l'image, liée au narcissisme et à la place du Moi. Il propose des pistes d'accompagnement aux parents et éducateurs

Depuis le XVIIe siècle, l'être humain est passé du statut de sujet à celui d'individu. Cette évolution concerne aussi le bébé, sur lequel le regard a changé. À partir des années 80, celui-ci est vu comme une personne, abstraction faite de son état de dépendance primitif. Unique, doté d'un potentiel à développer, l'enfant est d'emblée érigé en un individu dont le désir s'impose. La verticalité disparaît, et avec elle le principe d'autorité traditionnelle. La question de l'identité apparaît alors telle qu'elle se pose aujourd'hui, où l'individualisme triomphe. Aussi, la nécessité d'affirmation de soi face à toute contrainte implique de « choisir » son identité, quitte à en passer par des options radicales.Insistant sur la dimension sociale de l'individu, Daniel Marcelli met en garde contre une éducation qui fait primer le « rapport à soi » de l'enfant sur son « rapport à autrui ». Le rôle des parents est aussi de lui apprendre, avec la capacité de choisir, le renoncement et la frustration, de l'initier au principe de réalité. Si chez l'individu le « moi d'abord » occulte le rapport à l'autre, le lien social risque d'être menacé et la société d'en payer le prix.