Texan au cul poilu, pieds nus dans les santiags, faisant le tour du cadran whisky-bière-coke dans les seventies, il était en réalité un folkeux new-yorkais réinventé en cow-boy auto-stoppeur, bourlingueur et fou furieux. Meilleur pote de Willie, Townes, Guy et les autres, JJW était-il le plus sauvage d'entre tous ou le plus rigolo ?

Etre un Jayhawks, c'est beaucoup. Etre les Jayhawks à soi tout seul, comme Gary Louris depuis vingt-cinq ans, c'est presque trop. Sur son disque solo "Jump For Joy" il souffle un peu et soulève au passage une question historique : et si l'americana n'avait (presque) rien à voir avec la country, et (presque) tout avec la pop anglaise ?