L'histoire d'une maison familiale dans les années 1920. Des drames secrets s'y jouent mais elle accueille aussi les bonheurs de ses membres : Maine, jeune fille autrefois gaie et spontanée, croule sous un fardeau caché, Marco tait ce qu'il y a dans son coeur et provoque le chagrin et la douleur d'Anna son épouse alors que Mireille est portée par un souffle nouveau. ©Electre 2018

À ses racines verviétoises, Edmée De Xhavée a le talent de donner un rayonnement littéraire d’une élégance pleine de légèreté, bien accordée avec le style de vie de la bourgeoisie verviétoise de la "Belle Époque" qu’elle décrit volontiers. Mais les qualités de la plume d’Edmée De Xhavée s’épanouissent également dans la nouvelle. Deux ouvrages récents permettent de les apprécier. Remplacés aujourd’hui avec un certain exhibitionnisme par Facebook ou Twitter, les carnets intimes des jeunes femmes d’autrefois étaient beaucoup plus discrets, comme en témoigne celui de sa grand-mère, Suzanne Houben, qu’Edmée De Xhavée a retrouvé et qu’elle commente dans le Journal d’une Verviétoise des Boulevards (1908-1943). Cette grand-mère, qu’elle ne connaîtra pas, a tenu depuis ses quinze ans jusqu’à deux jours avant son décès en février 1943, un journal où elle note en quelques mots les événements qui jalonnent son quotidien d’adolescente, puis de jeune femme, qui se marie, part avec son mari en Uruguay, où naît son fils, revient à Verviers où la vie de famille sera marquée par la mobilisation et la guerre... Albert Moxhet in : http://www.bestofverviers.be/evenements/decouvertes/1775-deux-livres-dedmee-de-xhavee.html

"Villa Philadelphie. Deux maisons jumelles qu'Aimée et Richard, dont le mariage est béni par un amour qui n'a pas faibli, offrent à leurs deux filles à l'aube de leurs mariages. Distraits par leur propre bonheur, ils n'ont jamais remarqué l'inquiétante jalousie qui ronge l'une et conditionne l'autre. Et la vie se déploie de 1920 à 1960, comme leurs beautés et leurs cheminements, tandis que se définissent les époux et grandissent les enfants . Et grandissent aussi la jalousie...et son isolement mortel." (4e de couv.)