Parcs, jardins municipaux ou squares, tous, jusqu'au plus petit, abritent un monde étonnant d'oiseaux, d'insectes et de rongeurs qui rendent la ville moins grise, si l'on sait ouvrir l'oeil. Les moineaux s'aventurent aux terrasses des cafés, les mouettes, les merles et les martinets aussi, en quête d'une nourriture citadine. On surprend parfois des mulots le long d'un mur ou dans le métro, des lézards et des papillons qui semblent s'être égarés dans nos rues. Pour découvrir nos plus proches voisins et la façon dont ils se sont adaptés, avec plus ou moins de bonheur, à notre environnement urbain

Tout semble immobile quand on observe de loin les hautes cimes. Seul le chant du bruant accompagne les promeneurs. Pourtant, au détour d'un lacet du sentier, le bruit des pas fait détaler la marmotte dans un sifflement strident, s'envoler le discret lagopède et il pousse le chamois à grimper plus haut encore dans les rochers. Accroupi près du torrent, il faut savoir surveiller la surface de l'eau pour saisir le passage de la truite ou scruter patiemment le ciel dans l'attente des rares apparitions de l'aigle. Quant à l'ours, ne rêvez pas, vous ne le verrez jamais !

Comment l'écureuil échappe à la martre rusée, habile et experte, comment identifier les proies de la buse, quel remarquable coureur de fond est le sanglier, quels sculpteurs redoutables parce que destructeurs sont les petites scolytes qui creusent les bois pour y abriter leurs larves ou l'ardeur des fourmis au travail : autant d'informations clairement présentées