Produit à partir d'énergies renouvelables, dont il pourrait combler l'intermittence, n'émettant pas de gaz à effet de serre lors de sa combustion, l'hydrogène vert est en bonne place pour jouer un rôle déterminant dans les systèmes énergétiques futurs. À condition de lui faire une place sous terre... L'analyse se poursuit avec un entretien avec Isabelle Moretti, spécialiste des sources naturelles d'hydrogène, qui déclare : "Rien ne s'oppose à ce que l'hydrogène natif prenne beaucoup d'importance".

La principale ligne de bus a été convertie à l'hydrogène en 2019 à Pau. Les véhicules circulent grâce à ce carburant produit localement à partir d'électricité. Les bus ont transporté cinq millions de passagers sur un million de kilomètres. Ils n'émettent aucune sorte de pollution et ont permis d'éviter plus de 1000 tonnes de C02. Après quatre années d'exploitation réussie, le projet Fébus est une vitrine pour la mobilité à l'hydrogène. Mais les progrès de bus électriques et la crise rebattent les cartes. Peu de chiffres.

Six ans après sa naissance, la jeune entreprise dispose de près de 10 gigawatts de projets dans son portefeuille à travers le Vieux Continent.

Après une période d'euphorie, la filière entre dans le dur. Elle fait face à des inconnues sur le prix de l'électricité et le décollage de la demande. Sommaire. Hydrogène vert : retour à la réalité. Hydrogène blanc : mirage ou miracle ? La France doit-elle importer ou produire ?

9 milliards d'euros pour "développer l'hydrogène vert" annoncés en 2022 dans le cadre du plan France 2030 ; construction d'un pipeline spécifique entre Barcelone et Marseille d'ici 7 ans. Dans un contexte de crise énergétique et climatique, certains considèrent l'hydrogène comme une nouvelle manne. Ce n'est pourtant pas si simple...

Les perspectives de gisements affolent depuis quelques mois scientifiques et industriels. Ce gaz, que l'on fabrique aujourd'hui industriellement au prix d'une forte pollution, serait en fait naturellement présent sous terre dans des quantités considérables. Au point que certains n'hésitent plus à parler d'un nouveau pétrole...

Toute l'ambition de ce numéro de Cahiers français est de comprendre à quelles conditions cette mutation profonde est réalisable et quels rôles peuvent avoir les pouvoirs publics, les industriels comme les consommateurs pour réaliser avec succès une transition énergétique devenue un impératif. Sommaire. L'avenir du pétrole, entre impératif économique et urgence écologique. Quelles politiques face à la dépendance énergétique ? Grand entretien avec Magali Reghezza-Zitt, Géographe : une politique de transition à plusieurs échelles. Conversion électrique et sobriété : des leviers complémentaires.

Face au réchauffement climatique, la réduction des émissions de CO2 est une priorité. Dans les transports, les recherches vont bon train dans le domaine de l’hydrogène qui pourrait devenir un carburant révolutionnaire. Assiste-t-on à la généralisation de cette technologie pleine de promesses ? Ne nous emballons pas si vite, car il reste encore du pain sur la planche !

Les aides européennes et nationales se multiplient pour développer une filière d'hydrogène "vert" issu de l'éolien, du solaire et de l'hydraulique, des sources d'électricité qui émettent très peu de gaz à effet de serre. L'enjeu est de taille : transformer les secteurs de l'industrie et des transports, trop dépendants encore des énergies fossiles. Plusieurs méthodes de production sont à l'étude.

Eoliennes et panneaux photovoltaïques produisent parfois plus que la demande. Ne pouvant être stocké, cet excédent d'électricité verte est désormais transformé en gaz propre, grâce aux technologies du power-to-gas. Démonstration.