J. Written s'est préparé à ce moment presque toute sa vie. Très tôt, il a écrit. On pourrait même dire qu'il était obsédé par l'écriture. Peu importe ce qu'il écrivait, il se sentait simplement obligé d'écrire. D'où le nom Written. Né le 18 janvier 1994 (oui, il accepte volontiers les voeux d'anniversaire !) dans le quartier de Payne Land à Kingston, en Jamaïque, J. Written est entré dans ce monde sous le nom de Jason Rasheed Wright. En raison d'une certaine instabilité financière, sa famille a déménagé un peu partout dans la région de Kingston. Ses parents, voulant qu'il soit en sécurité, l'ont encouragé à rester à la maison avec ses deux soeurs et, pour occuper son temps à la maison, il a commencé à écrire. Et à écrire, et à écrire. Et à écrire encore. Il rédigeait des journaux quotidiens et créait même des articles de journaux écrits sur les murs de leur maison. Cet exutoire créatif a fait place à l'écriture de poèmes, de discours et d'essais alors qu'il était étudiant au lycée. À 16 ans, il a créé un groupe de danse connu sous le nom de « ACEZ dancers », très populaire dans la région de Kingston. Il est ensuite attiré par la musique vers l'âge de 18 ans et commence à créer des rythmes dans un studio de Trench Town. Il s'est intégré à la communauté de Trench Town et est toujours en contact avec ses habitants. Son envie d'écrire des chansons est devenue son nouveau moyen d'expression. C'est ainsi qu'il a été enregistré par différents producteurs et qu'il a participé à la chanson « Fear To Understand » avec Albarosie. D'autres chansons et vidéos musicales ont suivi et J. Written a été remarqué par le producteur de reggae Doctor Dread. « Lorsque j'ai vu pour la première fois une vidéo de J. Written et que j'ai commencé à écouter d'autres de ses chansons, j'ai su qu'il s'agissait d'un artiste unique, doté d'une ambiance particulière et d'un don pour écrire des chansons intéressantes », explique Doctor Dread. Il est donc venu en Jamaïque et a produit un premier album « Kaleidoscope » pour J. Written, dont la sortie est prévue pour la fin de l'année 2024. « Ma mission est d'être actif et positif. Ne pas confirmer la norme. Pour que les gens se sentent parfois mal à l'aise face aux problèmes qui affectent notre communauté et la société dans son ensemble. Donner à réfléchir sur ce qui se passe dans le monde et actuellement autour de nous ». Les intentions de J. Written sont claires et transparaissent dans sa musique. Il est à noter que J. Written joue un rôle dans le film de Bob Marley « One Love », celui de Junior Braithwaite, un membre des premiers Wailers, dans la scène où les jeunes Wailers viennent pour la première fois auditionner pour Coxsone Dodd de Studio One. L'avenir est prometteur pour J. Written. Il crée de la musique et des paroles comme une constante dans sa vie. Et maintenant, le monde va pouvoir partager sa vision de l'expression créative. Respect.J'ai rencontré Fatis pour la première fois lors d'un événement médiatique organisé par le magazine Reggae Report à Mi-ami, en Floride, vers 1987. Il venait de terminer un album de Yellowman intitulé "Yellow Like Cheese" et j'avais le tout jeune label de reggae RAS Records. Nous avons tout de suite sympathisé. Nous avons parlé de ma vision qui consistait à prendre des artistes reggae légitimes ayant quelque chose d'important à dire et à diffuser cette musique aussi loin et aussi largement que possible à l'échelle internationale. Il m'a parlé de travailler avec des artistes jamaïcains qui avaient également l'intégrité nécessaire pour être entendus et respectés dans le monde entier. Il m'a dit qu'il ne connaissait pas encore beaucoup de gens dans le secteur du reggae, mais qu'il sentait qu'il pouvait me faire confiance et qu'il me donnerait une chance. Une sorte de lien et de partenariat s'est créé ce soir-là. Comme je me rendais régulièrement en Jamaïque, Fatis et moi sommes devenus de plus en plus proches en tant qu'amis et frères.