S'appuyant sur son expérience personnelle, l'auteur parle de notre aptitude à vivre pleinement et positivement. ©Electre 2022

Le bonheur est possible et légitime, Albert Memmi en administre ici la preuve en énumérant les recettes - fort simples - pour atteindre cet état, qu'on appelle aussi joie d'exister, contentement. Il recense en même temps les moyens de le manquer sûrement. Ce livre, qui incite à goûter aux choses, à lire, à manger, à dormir, à travailler, à ne rien faire, nous réapprend le plaisir maîtrisé et l'indispensable présence des autres •

Ninon est triste car Julie, sa meilleure amie, s'est moquée de sa nouvelle robe. Il n'y a pourtant pas de quoi être malheureux, mais elle ne peut pas s'en empêcher. Comment faire pour être heureux ? Doit-on ne penser qu'à soi ? Se faire juste plaisir ? Accomplir de grandes choses ? Décidément, le bonheur semble bien difficile à atteindre...

Le bonheur est devenu la norme. C'est du moins ce que la télévision et la presse people voudraient faire croire. L'auteure aborde cette question par l'analyse du discours médiatique : de quel bonheur s'agit-il ? De ce point de vue, comment les chaînes de télévision se distinguent-elles les unes des autres ? Les émissions de télé-réalité sont passées au crible ainsi que quelques figures people.

Qu'est-ce que le plaisir ? A quoi servent le travail, l'argent, le pouvoir, le jeu ? Faut-il se montrer original ? Que représentent culture et religion dans nos sociétés ? Sur les questions essentielles, Franco Ferrucci bouscule les idées reçues. Il le fait de façon ludique, inattendue, tirant ses exemples du quotidien - match de football, combat d'une araîgnée et d'un papillon, film policier, etc. Se tournant vers l'adolescence - l'âge des vraies questions-, il échafaude quelques réponses au questionnement de tout être humain : comment trouver le bonheur ?

Nous sommes entrés dans une nouvelle phase du capitalisme de consommation : la société d'hyperconsommation. Un Homo consumericus de troisième type voit le jour, une espèce de turbo-consommateur décalé, mobile, flexible, largement affranchi des anciennes cultures de classe, imprévisible dans ses goûts et ses achats, à l'affût d'expériences émotionnelles et de mieux-être, de qualité de vie et de santé, de marques et d'authenticité, d'immédiateté et de communication, dans un système où l'acheteur est de plus en plus informé et infidèle, réflexif et « esthétique ». L'esprit de consommation s'infiltre jusque dans le rapport à la famille et à la religion, à la politique et au syndicalisme, à la culture et au temps disponible. Mais ces plaisirs privés débouchent sur un bonheur blessé : jamais l'individu contemporain n'a atteint un tel degré de déréliction.