Pour la première fois, les objets de la collection et des documents de travail du préhistorien Jean Arnal sont exposés. L'occasion de découvrir des pièces d'exception et de se souvenir du rôle important d'un médecin, archéologue passionné, dont les travaux furent essentiels pour comprendre le Néolithique du sud de la France.

La dizaine d'anneaux-disques néolithiques que possède le musée d'Archéologie nationale sont parmi les plus beaux que l'on ait trouvés en France. Quatre d'entre eux, sortis des réserves, sont présentés au public en décembre 2014. Trois autres figurent dans la première vitrine d'exposition permanente du Néolithique.

Le musée national de Préhistoire des Eyzies-de-Tayac réunit pour la première fois un ensemble d'objets, en grande partie inédits, provenant de fouilles françaises. Faits de matériaux rares, fruits d'échanges lointains ou de technologies complexes, ils nous renseignent sur le statut social de ceux qui les possédaient, et sur les premières sociétés aux inégalités fortement marquées du Néolithique.

Il y a plus de cinq millénaires, une culture néolithique s'est développée dans le Bassin parisien, qui savait exploiter les sols à la fois pour l'agriculture et l'extraction de silex. Elle nous a laissé de nombreux monuments funéraires dont cette extraordinaire dalle gravée.

La « gardienne des tombeaux » est la figure qui orne certaines tombes-hypogées du Néolithique de la Marne. Le musée de Saint-Germain-en-Laye conserve un passionnant ensemble de relevés dessinés de ces entités divines, schématiques et mystérieuses.

Des tessons de poterie néolithique provenant du pourtour méditerranéen et qui portent des traces de cire témoignent de l'ancienneté de la relation homme-abeille, voire de celle de l'apiculture.

L'archéologie ne retrouve et ne traite, par définition, que d'objets matériels. Mais ces objets peuvent témoigner aussi de faits plus immatériels.

Un article récent sur les mains négatives du Wadi Sûra, au sud-ouest du Gilf Kebïr, dans le désert Libyque (Egypte), a reçu un très large écho médiatique dès sa parution en 2016, car il évoque « la première identification de mains négatives non-humaines », ce qui semble avoir beaucoup frappé les journalistes. Mais qu'en est-il vraiment ? Que peut-on dire sur ces peintures découvertes en 2002 et qui datent peut-être du début du Néolithique local ?

Connue par quelques textes, dont les plus anciens sont l'"Iliade" et l'"Odyssée" d'Homère, la cuisine grecque est aujourd'hui scrutée par les archéologues. Fromage de chèvre, huile d'olive, pain et vin semblent de toute éternité. Pourtant, une promenade culinaire du Néolithique moyen à l'époque ottomane - soit huit millénaires - montre combien ingrédients et plats ont varié, se sont diversifiés et enrichis au fil des contacts avec le vaste monde. Découverte d'un sujet d'étude encore tout frais.

C'est lors de la reprise de la fouille de la nécropole le Mulhouse-Est, la plus ancienne de France (5 100 av. J.-C.), que les archéologues ont mis au jour deux sépultures sans équivalent. Leur étude pourrait apporter de précieuses informations sur les rites funéraires et la guerre au Néolithique ancien.

Depuis quand les hommes regardent-ils le Ciel ? Depuis toujours, a-t-on envie de répondre ! Dès qu'ils ont pu avoir conscience des phénomènes, ils ont sans doute regardé et admiré le spectacle du monde. La majesté et le mystère des mouvements célestes ont dû leur faire une très forte impression, faisant germer en eux le désir de comprendre les rythmes du cosmos, de s'accorder avec eux et de les utiliser pour suivre le passage du temps. L'intérêt des hommes pour le Ciel ne fait plus aucun doute au Néolithique, nous allons voir pourquoi.