Recueil de photographies tentant de saisir la tonalité des objets et sujets : brin d'herbe, muraille, sillon dans le ciel, pavé luisant sous le poids des années, géométrie des passants solitaires, etc. Pascal Damuseau ne photographie rien d'extraordinaire, car il lui importe avant tout de saisir la juste tonalité de chaque chose, même infime, et aucune finalement ne l'est vraiment. Brin d'herbe, grain épais de la muraille, sillon dans le ciel ou pavé luisant sous le poids des années, une architecture trop franche ou une nudité douce, apaisée, géométrie des passants solitaires et bruissement du vent... […] […] Chaque élément attend la reconnaissance de ce qu'il est. Pas de spiritualité badigeonnée ni d'animisme là-dedans, le cueilleur s'interroge, mélancoliquement parfois, ou avec un léger sourire. Le regard, l'attention (et la faible profondeur de champ qui sculpte le moindre détail) peuvent alors démêler dans un même cadre l'ombre et la lumière, l'extrêmement ténu et l'infiniment grand, le très complexe (l'esprit) et le très simple (les formes), ou le temps passé et le lendemain… Le premier livre attachant, dans un noir et blanc carré et classique, d'un photographe en pleine maturité, professeur à l'ESA Saint-Luc (Liège). texte de Emmanuel d'Autreppe.

Le résumé : Le livre Du bon usage des nuages de Jacky Lecouturier explore l’usage du Polaroid comme un outil à la fois personnel et esthétique. L’auteur, Emmanuel d’Autreppe, s’attarde sur les particularités de cette technique photographique, marquée par la simplicité de son usage et la singularité des images qu’elle produit. Lecouturier adopte une approche discrète mais empreinte de curiosité esthétique, où chaque cliché, bien que simple, porte un regard particulier sur le monde, souvent teinté de poésie et de sensibilité. Le Polaroid, avec sa capacité à offrir des photos instantanées et de petite taille, se trouve au centre de cette exploration, oscillant entre la préciosité et l’éphémère. Lecouturier, à travers ses images, exprime une forme de contemplation quotidienne, où il capte des instants modestes mais chargés de sens. .................................................................................................................................................................................................. .............. L'artiste/le photographe : Né le 31 juillet 1948 à Kortessem. Etudes supérieures de photographie à Bruxelles, l’école “Le 75” où il enseigne. Co-fondateur (1970-1978) de la Galerie et Fils et du groupe “Images” (1980) pour la promotion des arts sériels. Travaux et reportages sur le Condroz, l’élevage en Belgique, sur la pierre, son extraction et son exploitation jusqu’à la sculpture. Nombreuses expositions en Belgique et à Paris. ............................................................................................................................................................................................................... La maison d'édition : Yellow Now est né de Yellow, une galerie d’art fondée en 1969 à Liège, au 46 rue Roture dans le quartier d'Outremeuse, par Guy Jungblut. D'abord centrée sur l'art vidéo, la galerie ferme en 1975 et Jungblut se consacre à l'édition, avec des livres d’artistes. À partir de 1988, l’édition s'oriente vers le cinéma avec des collections comme Long Métrage. Depuis 2000, Yellow Now diversifie ses publications autour du cinéma, de la photographie et des arts, avec des collections innovantes et une approche pluridisciplinaire. .......................................................................................................................................................................................................... Médiation en lien : Pôle Arts Pôle littérature et BD Pôle civilisation et société

Le résumé : Les auteurs ont effectué trois voyages au Québec depuis la Belgique et en ont rapporté des photos, des impressions et des souvenirs différents. Ce carnet de voyage en images tente de reconstituer un dialogue entre deux positions et deux formes photographiques, dans un parcours attentif à l'être humain et à son environnement, à la nouveauté, à l'insolite culturel et à l'imperceptible. ©Electre 2021 .............................................................................................................................................................................................................. Les artistes/photographes : Né en 1974, Nicolas Bomal vit à Liège et travaille à Vielsalm. Il étudie la photographie à l’Institut des Beaux-Arts de St Luc, à Liège. Lauréat du 14e Prix National Photographie Ouverte, il explore les traces de l’industrialisation et interroge notre rapport aux espaces, de la Belgique à Cuba. ...................................................................... Né à Bruxelles en 1977, Raphaël Carette étudie la photographie à l'Ecole Supérieure de l'Image « Le 75″. Influencé par la photographie anglaise, il explore la banalité quotidienne à travers des portraits intimes et sociaux. Ses travaux incluent des séries sur sa famille, les cafés bruxellois, et des voyages humains. ............................................................................................................................................................................................................... La maison d'édition : Yellow Now est né de Yellow, une galerie d’art fondée en 1969 à Liège, au 46 rue Roture dans le quartier d'Outremeuse, par Guy Jungblut. D'abord centrée sur l'art vidéo, la galerie ferme en 1975 et Jungblut se consacre à l'édition, avec des livres d’artistes. À partir de 1988, l’édition s'oriente vers le cinéma avec des collections comme Long Métrage. Depuis 2000, Yellow Now diversifie ses publications autour du cinéma, de la photographie et des arts, avec des collections innovantes et une approche pluridisciplinaire.

Photographies réalisées entre 2015 et 2019 de Bordeaux à Bâle via Valenciennes, Liège, Cologne, Würzbourg, Vienne, Prague, Varsovie, Minsk, Moscou, Odessa, Istanbul, Strasbourg et Genève. Qui fut — ou qui est — Albert Dadas? Peut-être un énigmatique voyageur, diagnostiqués à la fin du XIXe siècle : ce modeste employé du gaz bordelais est atteint d’un « automatisme ambulatoire » qui le mène, longuement ou brièvement, de Valenciennes à Moscou (via Liège!), de Prague à Varsovie, de Berlin à Minsk. Un aventureux plus qu’un aventurier, qui trébuche et se relève, d’une main laisse des traces, de l’autre les efface. Qui est — ou qui fut — Philippe Herbet? Peut-être un artiste itinérant, prétendument né à Istanbul en 1964. Il photographie, écrit beaucoup — dessine un peu. Lui aussi sait l’art de la fugue. Se pourrait-il que ces deux-là ne fassent qu’un (et, si oui, lequel)? Herbet-Dadas, c’est tout un; ou du moins cela a-t-il tendu à le devenir. Philippe Herbet est né en Belgique en 1964. En 1966, ses parents s’installent à Seraing (ville de la banlieue liégeoise), alors en plein essor. Avec ennui, il suit des études de comptabilité et dix ans plus tard se consacre à la photographie. De 1989 à 1991, il suit des cours de photographie à l'Ecole Supérieure des Arts Saint-Luc, Liège. La photographie, l’écriture et les voyages vers l’Orient occupent la majeure partie de son temps.