Les marketplaces françaises sont confrontées à un afflux croissant de vendeurs chinois, conséquence des tensions commerciales entre la Chine et les États-Unis. Cette situation offre une opportunité économique pour les plateformes françaises, bien que le gouvernement ait annoncé des mesures pour limiter l'impact des produits chinois, telles que la suppression de l'exemption de droits de douane pour les produits de moins de 150 euros d'ici 2028 et l'instauration de frais de gestion dès 2026. Les droits de douane américains sur les produits chinois ont poussé les fabricants chinois à chercher de nouveaux marchés, notamment en Europe et en France. Les marketplaces comme Cdiscount et Rakuten observent déjà une augmentation des inscriptions de vendeurs chinois, bien que certains dirigeants, comme Cédric Dufour de Rakuten, ne croient pas à un raz-de-marée soudain. Les marketplaces françaises, telles que Cdiscount, Rakuten et Amazon, voient une part significative de leur chiffre d'affaires générée par des vendeurs chinois. Cependant, des plateformes comme La Redoute limitent l'entrée de ces vendeurs pour maintenir leur positionnement. Les acteurs chinois, tels que Shein et Temu, cherchent à établir des infrastructures logistiques en France, ce qui pourrait faciliter leur expansion. Le secteur du meuble et de la décoration est particulièrement vulnérable à cette concurrence accrue, avec des acteurs chinois de plus en plus présents sur ces marchés. Les marketplaces doivent trouver un équilibre entre profiter de cette manne économique et protéger les industries locales. Certaines, comme Rakuten, ont mis en place des réseaux logistiques pour faciliter l'entrée des vendeurs asiatiques, tandis que d'autres, comme La Redoute, imposent des restrictions pour préserver la qualité et le contrôle. Les acteurs chinois, tels que Temu et Aliexpress, sont bien positionnés pour tirer parti de cette situation et soutenir le développement de nouveaux vendeurs.