Le 17 avril 1975, après cinq ans de guerre civile, les Khmers rouges s’emparent de Phnom Penh. En quarante-huit heures, la capitale est vidée de ses habitants. Le Parti communiste du Kampuchéa, dirigé dans l’ombre par Pol Pot sous le nom d’« Angkar », impose des mesures radicales : collectivisation agraire forcée, abolition de la monnaie, fermeture des écoles, tribunaux, hôpitaux, interdiction des pratiques religieuses et culturelles, séparation des familles. Génocide ou crimes de masse ? Les Khmers rouges sont responsables de la mort d’environ 2 millions de Cambodgiens. Le 7 janvier 1979, l’invasion vietnamienne fait tomber le régime, mais le pays ne retrouve une paix fragile qu’à partir de 1993. En 2006 un procès s’ouvre, à Phnom Penh. Cinquante ans plus tard, les Cambodgiens peinent encore à faire face à leur passé. Sommaire. 3 ans, 8 mois, 20 jours. Le régime criminel. D’où viennent les Khmers rouges. Nom de guerre : Pol Pot. Bilan : crime contre l’humanité et génocide. Galaxie : Khmers rouges, portrait de groupe. 17 avril 1975 : vider la capitale. S21 : la vie ordinaire des bourreaux. Cartographie de la mise à mort. Vann Nath, le peintre témoin. Vingt ans pour sortir du cauchemar. 2009-2012 : Duch, un procès de façade ? Verdict : 5 accusés, 3 condamnés XXIe siècle : les Cambodgiens face à leur passé. De Phnom Penh à Paris.